#31Songs - Standard Epilogue (Bojan Z)

jeudi 9 février 2012

Bojan Z - Standard Epilogue



Principe des 31 Songs


Dans ma vie j'ai fait beaucoup de choses grâce, à cause ou pour des filles. Pour leur faire plaisir, pour essayer de leur plaire ou juste pour les découvrir. Encore aujourd'hui. Il y a quelques années, à Clermont-Ferrand, il y avait cette fille qui me plaisait et qui jouait et écoutait beaucoup de Jazz. A l'époque je connaissais vraiment très peu de chose de ce style musical un peu à part, ma soif de découvertes n'était pas encore allée jusque là. Alors, pour me rapprocher d'elle, je suis allé régulièrement à la médiathèque emprunter des CD de Miles Davis, Bill Evans ou Thelonious Monk.


Cette fille était fan d'un pianiste franco-serbe au nom de Bojan Zulfikarpašić (qu'on écourte bien volontiers en Bojan Z). Mais plus que cette fille, la musique de Bojan Z me rappelle une époque : mes premières années d'étudiant à Clermont-Ferrand. Ces années où on regardait des films de la Nouvelle Vague avec des Erasmus allemandes, où on découvrait les bars Clermontois avec des étudiantes en Lettres, où on sortait des années de prépa pour profiter enfin du rythme étudiant.


Cette époque me manque, Clermont-Ferrand me manque, on avait réussi à former un groupe d'amis équilibré en genre, en style et en provenance. J'ai vraiment le sentiment que c'est pendant ces années que mon caractère, mes opinions et mes goûts se sont formés. C'est pour ça que Bojan Z, cet artiste dont j'avais jamais entendu parler avant, m'a marqué : il est le symbole de cette période de découvertes, d'expériences et d'amitiés fortes.


Les écoutes prolongées des albums de Bojan Z dans ces années ont confirmé mon attirance pour le piano, notamment dans le Jazz où je trouve qu'il exprime parfaitement ses possibilités sonores. Et c'est grâce à lui que j'ai pu découvrir d'autres pianistes que j'adore aujourd'hui comme Chick Corea ou Yaron Herman, vus tous les deux au festival de Jazz de Clermont-Ferrand d'ailleurs. Et finalement, bien que je l'écoute encore aujourd'hui régulièrement, la musique Bojan Z restera à jamais dans mon esprit attaché à ces années de débauche fêtes, et à ce petit appartement habité par le Jazz, 5 rue Saint-Laurent.

2 commentaires:

Babycakes Mouse a dit…

J'ai repris mes études justement parce que j'étais nostalgique de tout ça. Ca passe trop vite après c'est metro boulot dodo.

Gaby a dit…

Oui c'est clair, on a tendance à devenir nostalgique de tout ça, surtout quand on connait des gens qui sont encore dans cette période !